Promouvoir le « travailler ensemble »
2022 a vu la mise en oeuvre d’une politique de santé, sécurité et qualité de vie au travail et d’un plan transverse de développement des compétences. Une enquête interne (LOGIB) a démontré que l’égalité salariale était une réalité à la Fondation.
Dans un contexte de pénurie de personnel, le service RH accompagne les différentes directions et lignes métiers dans leur gestion prévisionnelle des ressources et des compétences. Cela passe par le lancement d’une redéfinition des besoins et des attentes des bénéficiaires, la mise à plat des activités et des responsabilités nécessaires, la mise en perspective de l’évolution des métiers et l’établissement de plans de développement de compétences.
« Pour attirer, recruter et fidéliser les talents, il est indispensable de valoriser la richesse et la complémentarité des expertises que nous avons au sein de la Fondation. Il est tout aussi important de proposer l’acquisition de nouvelles compétences, qu’elles soient métiers, relationnelles ou managériales par des formations en adéquation avec les futurs besoins de nos bénéficiaires et les attentes de nos collaborateurs et collaboratrices », explique Ingrid Vernez, directrice RH.
En parallèle, plusieurs actions sur les conditions de travail ont été poursuivies en 2022. Une analyse de la structure salariale et des salaires des collaborateurs-trices a été réalisée, en utilisant LOGIB, outil mis à disposition par la Confédération. Cette enquête d’envergure a abouti à un constat réjouissant : il n’y a pas d’écart de salaires entre hommes et femmes au sein de la Fondation et la structure salariale est équitable.
Une politique de santé, sécurité et qualité de vie au travail a été élaborée au sein d’une commission composée de représentant-es des différentes lignes métier. Des campagnes de prévention et de sensibilisation, ainsi que différentes mesures de protection ont été réalisées ou poursuivies, telles que la campagne contre le harcèlement, le mobbing et la discrimination « ça c’est non ! », lancée en 2021 déjà. Au-delà de son dispositif de protection régulièrement sollicité et des formations proposées, la Fondation s’est associée à la campagne de lutte contre le sexisme de la Fédération des hôpitaux vaudois. Une piqûre de rappel essentielle pour conserver un environnement professionnel dans lequel chacune et chacun puisse s’épanouir, de manière respectueuse et constructive.
« L’équipe RH a également soutenu managers et collaborateurs-trices dans leur recherche de solutions pour favoriser le « travailler ensemble » des équipes, déployé des outils collaboratifs, proposé différents modes d’organisation pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle, poursuit Ingrid Vernez. La flexibilité du temps de travail ou le télétravail sont désormais des modes d’organisation pérennes pour toutes les activités où le travail à horaires adaptés ou à distance est possible. »
Enfin, la Fondation a été à nouveau reconnue entreprise partenaire de l’AI, en participant à la réinsertion professionnelle de personnes atteintes dans leur santé.
La qualité de vie au travail, c’est aussi…
Une initiative nationale, « Bike to work », visant à promouvoir la santé dans les entreprises, a été suivie par 24 collaborateur-trices. En mai et juin, ils et elles se sont rendus au travail à la force de leurs mollets, en parcourant plus de 6’600 km et cumulant 714 jours à vélo ! Un grand bravo !
En novembre, la Journée Oser tous les métiers (JOM) a enfin pu avoir lieu, après l’annulation de celles de 2020 et 2021. Grâce à l’engagement de collaboratrices et collaborateurs fiers de leur activité, 18 enfants ont pu profiter de sept ateliers pour se familiariser avec les métiers exercés au sein de la Fondation, hors des clichés de genre. Nous espérons ainsi avoir favorisé d’éventuelles vocations !
La formation au service du développement des compétences
En 2022, le CPHV et le service des ressources humaines ont travaillé en étroite collaboration pour lancer une démarche institutionnelle d’identification des compétences spécifiques liées aux métiers et des compétences transverses (digitales, personnelles, relationnelles, managériales et de leadership). L’objectif est de mettre en place des formations assurant le développement des compétences attendues ou d’aller chercher à l’externe celles qu’on ne peut développer. « Cette façon de concevoir la formation au service du développement des compétences métiers est déjà appliquée au CPHV, explique Raphaëlle Bertrand, responsable formation et innovation au CPHV. En 2022, nous avons complété cette démarche avec l’ajout des compétences transverses en collaboration avec le service RH. Ensemble nous étendons désormais cette démarche à plusieurs entités de la Fondation. »
Au cœur de la formation
L’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin est à la fois l’institution publique cantonale de soins en ophtalmologie, le service universitaire rattaché à la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne et un centre A de formation postgraduée pour les médecins. L’École supérieure d’orthoptique vient de fêter son 70e anniversaire. Elle est la seule école en Suisse romande à former des orthoptistes, ces technicien-nes spécialistes des troubles visuels. L’Hôpital et l’EMS Clair-Soleil accueillent de nombreux stagiaires, étudiant-es en soins infirmiers, future-es assistant-es en soins et santé communautaire et technicien-nes en imagerie ophtalmologique, par exemple. Le CPHV, centre de compétences romand, forme enseignant-es et pédagogues spécialisé-es.
Outre les journées d’accueil, des formations internes sur des thèmes aussi variés que la santé visuelle, la sensibilisation à la basse vision, l’hygiène hospitalière ou les problématiques de harcèlement ou discrimination sont délivrées à l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs